Cher Paul,
La nouvelle de ta disparation m’était dur à avaler, je ne te savais même pas malade.
Cette fois, c’est un adieu que je t’adresse et non plus un au revoir. Tu viens d’être fauché par un adversaire surgi de nulle part et dont tu ne savais même pas l’existence il y a peu. Malheureusement, il y a des adversaires qu’aucun carton rouge n’arrêtera dans leurs vilains jeux.
En ces moments douloureux, toute mes pensées vont avec Francine, ton épouse et avec toute ta famille.
"Le vrai tombeau des morts c'est le cœur des vivants." Jean Cocteau
Sûrement, de nombreux de gallistes t’ont connu beaucoup mieux que moi, mais je me dois de te dire que c’était un vrai plaisir, chaque fois que tu faisais équipe avec nous. D’un côté tu étais toujours présent pour assurer au besoin l’une ou l’autre tâche, d’une autre côté, vu ton caractère humoristique, tu ne nous laissais jamais sans nous raconter au moins une petite blague …
« Les copains d’abord », c’était toi !
Le vide que tu nous laisses, nous essayons de le remplir avec les souvenirs qu’on gardera de toi.
Si tu as décidé de t’envoler un 6 décembre, c’était sûrement pour proposer ton aide à Saint Nicolas pour ramener au dépôt Galactis la multitude de colis qu’il n’a pas su livrer cette année faute aux nombreux endroits inaccessibles à l’heure actuelle pour un bonhomme de paix. Pas chanceux ces petits.
Paul, avant de te quitter, je te transmets un petit message : Si, pendant ton parcours à travers ta nouvelle patrie, tu croises par hasard René, qui nous a quitté si tragiquement à peine deux mois avant toi, n’oublie pas de lui souffler un tendre bisou de la part de notre amie Anne …
Romain Roden